lundi 15 février 2021

 

Un chien et une maison propre :

Une question d’éducation !

Gentilles, disponibilité et fidélité sont autant de qualités que nous attendons de nos animaux. Il en existe une autre, primordiale pour une cohabitation harmonieuse avec nos chiens : la propreté.

Des situations difficiles.

Moquette tachée, odeur nauséabonde dans la maison, fauteuils souillé….Même si notre niveau de tolérance est proportionnel à l’amour que nous portons à notre chien, ces situations fréquemment rencontrées avec un animal qui n’est pas propre sont difficiles à accepter !

Jusqu’à l’âge de deux semaines, le chiot fait ses besoins grâce à un réflexe provoqué lorsque la mère lèche sa région anale. Après cette période, il se soulage tout seul, spontanément.

Les chiens sont conditionnés à faire leurs besoins là où ils perçoivent les odeurs de leurs précédentes déjections. Ce phénomène permet aux animaux de toujours maintenir leur tanière propre : en effet, dès trois semaines, les petits sortent de leur abri pour éliminer urines et fèces. Le rôle du propriétaire est donc de faire assimiler l’ensemble de la maison à une tanière, pour que le chien ne fasse ses besoins qu’à l’extérieur.

Des habitudes à connaître

Pour pouvoir inculquer à son chiot les règles de la propreté, il faut d’abord connaître ses habitudes. Le chiot se soulage en général après ses repas (qui doivent être donnés selon un horaire régulier), ses moments de repos et ses jeux. Il déambule le nez au sol à la recherche d’un endroit imprégné des odeurs de déjections. A ces moments, il convient donc de l’emmener à l’extérieur de l’habitation, mais, quand on sait que le chiot fait ses besoins toutes les heures durant la journée et touts les trois-quatre heures pendant la nuit, il va sans dire que cela demande une grande disponibilité ! Pour éviter les mauvaises surprises le matin, la meilleure solution consiste à laisser le chiot dormir dans la chambre. On entend alors ses pleurs et l’on peut sortir de son lit pour l’emmener à l’extérieur.

En pratique

Jusqu’à l’âge de deux mois, le chiot doit être autorisé à faire ses besoins à l’intérieur, mais uniquement dans ses ‘’toilettes’’. Ces lieux, constitués par exemple d’un grand bac à litière pour chat, doivent être éloignés d’au moins un mètre de la zone de repos. Lorsque l’on n’est pas chez soi, il faut limiter l’espace disponible pour le chiot. Quand il en éprouvera le besoin, il retrouvera ainsi facilement la zone appropriée. Quand on est présent, il faut être attentif aux signes de besoin imminent (renifler le sol, position de défécation) et porter immédiatement le chiot à ses toilettes s’il ne s’y trouve pas !

Ensuite, avant d’atteindre l’âge de trois mois et demi, le chiot doit apprendre à faire ses besoins à l’extérieur. On doit alors le sortir le plus souvent possible, et le récompenser quand il se soulage dehors. On attend qu’il ait fait ses besoins avant de le promener ou de jouer.

En cas d’accident

Si malgré toutes ces précautions, le chien s’oublie dans la maison, il est important de savoir que la punition est inutile si elle n’est pas donnée au moment même du délit. Si on se fâche après, l’animal ne fera pas le lien et ne comprendra pas pourquoi on le réprimande ! Dans une telle situation, on nettoie les saletés en l’absence du chien, pour qu’il ne s’aperçoive pas cet acte comme un moyen d’attirer l’attention. On met les déjections dans ses toilettes ou dehors pour marquer ces endroits de leur odeur caractéristique. Le chien les prendra comme repère pour ses prochains besoins.

Enfin, si des problèmes de propreté persistent, il faut s’assurer que l’animal n’est pas malade : diarrhée, cystite, incontinence et troubles du comportement peuvent en effet provoquer des ‘’oublis’’ à l’intérieur, contre lesquels la meilleure volonté du petit compagnon ne peut rien.

APEI ;

dimanche 5 janvier 2020

la Kennelophobie


LA ‘’KENNELOPHOBIE’’ tiré du livre de 1921
Article écrit par le Président de l’époque.
Cet article convient toujours pour certains sujets !!!

La pathologie des déformations mentales s’est enrichie dans ces derniers temps d’une variété nouvelle.
Cela s’appelle la Kennelophobie.
Le diagnostic en est aisé.

Le malade souffre d’une atrophie complète du bon sens et de l’impartialité. Les ravages s’étendent même parfois à la loyauté et à la simple honnêteté morale.
Le sujet est atteint d’un daltonisme spécial qui lui fait voir en rose tout ce qui vient de ses amis et revêt des couleurs les plus noires tous les actes du Kennel Club Belge.
Ce nom seul jette certains Kennelophobes dans un état de surexcitation nerveuse qui se manifeste par des cris de rage incohérents et un ‘’broebelisme’’ grotesque.
L’origine du mal est complexe et variée. Il peut naître d’une vanité froissée, d’une panachite’’ avortée ou d’un intérêt personnel qui se dérobe sous des allures sportives.
Les accès sont parfois bénins et guérissent alors par l’administration d’une potion contenant en parties égales du raisonnement et de la bonne foi. Les cas les plus graves ont pour cause l’inoculation d’un microbe spécial que les savants ont baptisé du nom significatif de ‘’ virus saint-hubertiste ‘’. Lorsque la maladie atteint un ancien Fédéré, le pronostic est toujours désespéré.
C’est la forme rabique du mal. Et cependant ce n’est pas la plus dangereuse parce qu’elle se révèle à l’observateur par des indices certains qui mettent en garde et permettent les précautions.

Il en est autrement de la Kennelophobie sournoise.
Celle-ci ne se trahit par aucun signe nettement visible. Elle travaille dans une ombre propice aux œuvres louches et creuse ses mines dans la lâcheté de la dissimulation. Elle sourit à tout et à tous, proteste de son dévouement au Sport, fait la bouche en cœur et paraît accueillante à tous les projets et à toutes les initiatives. Elle ne se risque pas en des manifestations publiques et se tient dans les coulisses d’où elle manœuvre les ficelles des marionnettes en scène ; elle est partout et nulle part et glisse dans les doigts comme une aiguille dont elle a la viscosité.
Rien ne la rebute et rien ne la décourage. Elle seule sait où elle va et mène la danse des fantoches dont elle fait un piédestal à son incommensurable vanité.
Elle fait prendre aux bonshommes qu’elle subjugue les décisions les plus grossièrement violentes et antisportives dont la portée, savamment calculée, est comme d’elle seule, dissimulant l’amertume de la pilule sous un enrobage subreptice et édulcorant en pharmacopée sous le nom de ‘’Divers’’ ou de ‘’ Mesure administrative ‘’. Cette Kennelophobie sournoise n’est pas une maladie de plaine ; elle règne surtout sur les hautes cimes de l’Assemblée des délégués, terre promise de l’indépendance, audacieusement transformée en fief de l’intransigeance et de la haine de tout ce qui n’est pas ‘’ la boutique ‘’ à soi.
Elle existe à l’état endémique dans les maquis glacés qui couronnent le ‘’ mont du Conseil Supérieur ‘’ et s’y caractérise par une élimination radicale de tout esprit sportif et une éruption nauséabonde des anthrax de la ‘’ Rancune haineuse ‘’ et de la Prétention outrecuidante ‘’. Y prendre garde et se méfier.
La patte de velours cache ses griffes et la gueule son venin, mais tout sort et s’éjacule au moment longuement choisi et préparé.
C’est la forme néfaste du mal dans toute son horreur et toute sa malfaisante virulence.
   LE REMEDE PREVENTIF ! Un séjour dans l’atmosphère sereine et pure du Kennel Club Belge. Le prix d’une année de traitement est de cinq francs seulement.
Adresser les demandes à : place des Comédiens 25, Bruxelles.
G. Oortmeyer, président fondateur


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